Ce pro­jet d’immeuble à loy­ers mod­érés prend place sur une par­celle de topogra­phie plane et d’arborisation légère. L’environnement con­stru­it se com­pose d’immeubles de gabar­its divers et d’une série de vil­las en contiguïté.

En réponse à ce lieu et pour soign­er les con­traintes économiques fortes imposées, le bâti­ment pro­posé se veut résol­u­ment sim­ple, uni­taire et com­pact, priv­ilé­giant les rela­tions intérieures – extérieures et prof­i­tant de l’environnement vert à dis­po­si­tion. Une inflex­ion légère est intro­duite au milieu des 2 grandes façades, de manière à pro­duire un effet dif­féren­cié d’accrochage de la lumière en sur­face. Un gabar­it de 3 niveaux est choisi. Il vise à assur­er une tran­si­tion d’échelle avec les alentours.

La con­struc­tion s’implante en bor­dure de rue, et vise à libér­er une sur­face uni­taire max­i­male de jardin. L’allée d’arbres de l’espace pub­lic est ren­for­cée, afin d’assurer une pri­vac­ité suff­isante aux loge­ments. Des fenêtres dévelop­pées avec des con­trecœurs et un couron­nement com­plet de mas­sif végé­tal au rez-de-chaussée ren­for­cent l’intimisation des espaces intérieurs.

Chaque apparte­ment se développe sur 2 ori­en­ta­tions au min­i­mum. Tous les espaces pren­nent place en façade ou, s’ouvrent sur des loges. Les ser­vices s’organisent dans un noy­au cen­tral, assur­ant égale­ment la dis­tri­b­u­tion ver­ti­cale et hor­i­zon­tale des habi­tats. Chaque palier dis­tribue 3 à 4 apparte­ments, de 3 à 4 pièces. L’ensemble de cette con­struc­tion totalise 11 logements.

Finale­ment, les amé­nage­ments extérieurs en périphérie de la con­struc­tion tien­nent compte de l’arborisation exis­tante. Ils offrent ain­si des sous-espaces extérieurs déjà défi­nis avec frondai­son généreuse. Le jardin est com­mu­nau­taire. Un park­ing arborisé de sur­face règle la ques­tion du sta­tion­nement des véhicules.

Pho­togra­phies : Thibaud Zingg