L’habitation, se situ­ant en zone de vil­lage, prend place aux abor­ds d’édifices pat­ri­mo­ni­aux sig­ni­fi­cat­ifs tels que la cure, l’église et des ruraux préservés. 

Sis au cœur d’un ilôt de ver­dure dont l’arborisation majeure est main­tenue, le parc con­stitue ain­si l’écrin de cet édi­fice à 3 loge­ments (1x 5.5 pièces + 1x 4.5 pièces + 1x 3.5 pièces) :

• chaque apparte­ment a son entrée indi­vid­u­al­isée, prenant pied dans le jardin le long du chem­ine­ment pié­ton tra­ver­sant de part en part la parcelle 
• 2 apparte­ments sont dévelop­pés en duplex depuis le rez-de-chaussée et béné­fi­cient d’un usage exclusif d’une par­tie de jardin 
• le 3^ème cha­peaute l’entier de la sur­face du dernier étage et intè­gre une loge extérieure. L’accès pri­vatif s’effectue par un grand escalier exprimé en façade, mais inté­gré dans le volume.

Les véhicules accè­dent et se par­quent depuis la desserte nord. En bor­dure de cet accès, une zone cou­verte accueille quelques places de park­ing véhicules et vélos.

Le plan cherche à établir un lien flu­ide entre les espaces, notam­ment entre ceux de jour et de nuit, entre la zone nuit et la salle d’eau. Les typolo­gies d’ouvertures priv­ilégient une rela­tion étroite avec le con­texte bâti et naturel (larges ouver­tures à allège basse et ori­en­ta­tions sur trois côtés au minimum).

La par­tie por­teuse de la con­struc­tion est dévelop­pée en brique terre cuite mono­lithique avec laine recy­clée dont la pro­tec­tion extérieure aug­men­tée est assurée par une façade ven­tilée en bois. Cette com­bi­nai­son brique/​bois, en plus d’offrir un con­fort intérieur élevé, s’impose comme meilleure inté­gra­tion à l’environnement naturel.

Pho­togra­phies : Thibaud Zingg