Situé au cœur du Jura, ce nouveau bâtiment met à disposition 10 logements de service pour le personnel garde-frontière : 4 studios et 6 appartements de 4P½.
Le choix du gabarit, un étage sur rez, se définit en regard des constructions alentours (villas à 2 niveaux) et du caractère de surplomb du lieu. Le volume bas, allongé colle à la topographie et favorise ainsi son intégration.
Le cahier des charges présentait deux particularités spécifiques:
- D’une part, les horaires irréguliers du personnel des douanes: nécessitant, de ce fait, une isolation phonique irréprochable de la construction afin de préserver l’intimité de chaque occupant.
- D’autre part, la prise en compte d’un éventuel changement ultérieur d’affectation: en hébergement touristique.
Il s’est donc agit de satisfaire un habitat à la fois collectif – pour l’usage des douaniers – et individuel – pour une accession éventuelle à la propriété de futurs intéressés. Divers types de logement ont donc été imaginés : au rez-de-chaussée, on entre dans 5 des appartements de plain-pied « à la manière d’un bungalow individuel ». Tandis que le 6ème appartement et les studios sont distribués depuis la cage d’escalier de l’immeuble « favorisant un sentiment d’appartenance à un tout ». Les appartements de 4P½ sont développés sous la forme de duplex traversant : les entrées/cuisines, salles-à-manger, séjours, terrasses s’organisent au rez, tandis que les chambres et les salles-de-bains prennent place à l’étage.
La construction se développe essentiellement en bois. La maçonnerie est utilisée uniquement dans les parties de fondations ou de murs/dalles intermédiaires phoniques. Le solde des structures et du second œuvre sont exécutés « tout » bois : dalle de toiture, sommiers, panneaux de façade, volets, etc. De larges avant-toits/ galeries couvertes ainsi que des pignons revêtus en bardages métalliques en assurent la protection.
Photographies: Ch. Lehmann